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(Signé) le baron de grimm, ministre plénipotentiaire
DE SAXE-GOTHA PRÈS LE ROI J NINNIN.
Et le samedi 19 avril 1783, a été signifiée une oppo­sition à la reconnaissance et levée des scellés apposés après le décès de Mme d'Epinay, àla requête de M. Cur-mer-Neilson, négociant, bourgeois de Paris, y demeu-rant cloître Sainte-Opportune, pour être payé 1° de la somme de 750 livres, pour un terme de loyer, échu le 1er avril dernier d'une maison sise à Chaillot, rue des Batailles, par lui louée à ladite défunte à raison de 3,ooo livres par année ; 20 de celle de 400 livres que ladite dame d'Epinay a promis de payer audit sieur Curmer à cause de la construction d'un- puits que . ladite dame a désiré qu'il fît faire dans ladite maison...
Le vendredi 9 mai 1783, autre opposition à la levée . des scellés à la requète de dame Marie-Jeanne Salvan, veuve de Pierre Trévêt, maître en pharmacie à Paris, elle demeurant rue d'Argenteuil...
Le samedi 10 mai..1783, autre opposition à la levée des scellés à la requête de Nicolas d'Allegrain, compa- . gnon parcheminier à Chartres...
Et le jeudi 5 juin 1783, quatrièmeoppositionàlalevée des scellés à la requète de dame Anne-Rose Cabibel, veuve du sieur Jean .Calas (1), négociant à Toulouse, demeurant à Paris rue Poissonnière, pour avoir paye-
(1) C'est le fameux et infortuné Calas, roué à Toulouse, le 29 mars 1762, par arrêt du parlement de cette ville, comme convaincu d'assas­sinat sur la personne de son fils aîné. Grâce aux efforts de Voltaire,
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